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Comment surmonter le syndrome de l’imposteur?


TheArtfulParade - 16 février 2020 - 0 comments

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Quel artiste n’a pas rencontré le syndrome de l’imposteur? Cette question que je me pose souvent. Car oui,c’est arrivé à moi aussi durant ces dernières semaines.Dans cet article, nous verrons ce que c’est. Comment le syndrome se manifeste?Et comment y remédier?

Le syndrome de l’imposteur, késako?

Selon wikipédia :”Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur, appelé aussi syndrome de l’autodidacte, expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des éléments qui leur sont extérieurs (la chance, un travail acharné, leurs relations, des circonstances particulières).”

Comment se manifeste-t-il?

Pour mon cas, c’était lié à Instagram avec une chute brutale du nombre de  visite sur mon compte.C’était le début d’une série de doutes, de dégoûts, de manque de confiance par rapport à mes créations. Je me disais même si ça valait la peine de continuer à créer, à faire la merveilleuse chose qui me rend heureuse: DESSINER. Durant des jours, je ruminais ces mots et je refusais de reprendre le dessin.De plus, je me posais la question: “A quoi sert de perdre mon temps à dessiner et à partager alors que personne ne regarde?”

Pourtant, il n’y a même pas un mois, je disais à mes proches que OUI le dessin est ma source d’oxygène.Et que c’est ma bouée de sauvetage dans des moments de pression au travail.Quelque soit la pression autour de moi, du moment que je dessinais, je me sentais revivre et heureuse dans ma bulle.

Dans ces moments de doute,c’est comme si ces beaux souvenirs n’ont pas existé.Tous ces mots se sont envolés. Le moral est si bas qu’on serait tenté de tourner la page…et d’abandonner.

©Unsplash

Comment y remédier?

Conseil N°1: Prendre l’air et faire autre chose pendant un temps

Quand on est dans ces moments non agréables, on a tendance à réaliser des actions que nous risquons de regretter à l’avenir.Quand on est en colère , par exemple, on boude pendant des jours, ou on balance tout en l’air ou on gronde tout le monde.Après quelques temps, on se demande si c’était bien nous qui avons agis comme ça.

Dans mon cas, j’aurai pu jeter mon matériel et mes livres de dessin.Mais je ne l’ai pas fait. A la place, j’ai décidé de marcher dehors et de penser à autre chose que le dessin.En rentrant chez moi, je me suis même mise à regarder la nouvelle saison de “Anne with an E”.Chose que je ne faisais pas depuis un bout de temps.Puis, j’ai découvert le livre de Valentin Decker “Expédition créative”.

Conseil N°2: Persévérer quoi qu’il se passe

Selon Decker, la meilleure façon de combattre le syndrome de l’imposteur est de “mettre les fesses sur la chaise et continuer de travailler”.Certes c’est radical, mais c’est mieux que de se laisser emporter par des pensées négatives.De plus, il a aussi indiqué que les doutes et les questionnements font parties intégrantes du processus créatif.Par conséquent, utilisons-les pour nous remettre en question.

Conseil N°3: Aimer ce que l’on fait

Si nous-mêmes n’aimons pas ce qu’on fait, qui d’autres forcerons-nous à l’aimer à notre place?A mon avis,les pages du matin suggérées par Julia Cameron vont être d’une grande utilité. En lisant ces pages, on ressentira les moments forts, agréables et magiques qui nous donnaient des ailes.Et si vous n’avez pas de journal, jetez un coup d’oeil à vos carnets de croquis et à vos belles réalisations.Puis, essayez de trouver le sentiment que vous avez eu en les réalisant.Dites-vous qui si vous êtes là devant vos œuvres, c’est que vous avez fait du bon boulot et que vous avez avancé.Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin?

© The Artful Parade 2020- Extrait de mon sketchbook

En conclusion, je dirai que quand on est artiste, on ne peut pas nier la dimension psychologique.Dans la jungle de la créativité, on fera toujours face aux doutes et aux pensées limitantes.Si on se laisse emporter par nos doutes, on risque de ne jamais terminer un projet qui nous tient à coeur. Ne vous laissez pas non plus convaincre par ceux qui vous suggèrent de prendre de l’alcool ou de la drogue dans ces moments difficiles.Nous savons tous comment ces artistes deviennent au bout de quelques années.Tout ce que je pourrai proposer c’est d’aimer ce que vous faites, de prendre soin de votre santé mentale et physique et de continuer à créer.

En bonus, j’aimerai vous faire découvrir le podcast “Emotions” présenté par Cyrielle Bedu.Dans cet épisode, elle parle du syndrome de l’imposteur à travers des témoignages.Bonne écoute et bon week-end à vous!

©Episode 1- Podcast “Emotions”-Louie Média

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